
Première semaine en banlieue après un séjour prolongé de 6 ans dans la grande ville. Je roupille paisiblement, tentant tant bien que mal d'oublier les raideurs électrisant le bas de mon pauvre dos. Cela me rappelle la première fois où j'avais dormi seul sur un matelas à même le sol, dans un appartement miteux de Montréal. Mon sommeil avait été accompagné tout au long de sirènes de polices et d'ambulances. Faut dire qu'avec le temps, on finissait par ne plus les entendre.
Peu importe, les matins en campagne, les oiseaux sont rois. Émergeant peu à peu de mon semi-repos, je les entends. Croac croac (j'imite assez mal les oiseaux en vrai, voyez ce que ça donne à l'écrit). En fait, plus je porte attention, plus je reconnais le cri agressant d'une bonne vieille mouette de McDo. Bon, je dis UNE mouette, mais maintenant que je suis tout à fait réveillé, j'ai l'impression d'avoir été parachuté au beau milieu d'un party rave de mouettes. Tout ce brouhaha vient visiblement du devant de ma maisonnette. J'ignore pourquoi, mais je pense immédiatement aux ordures que j'ai déposé sur le bord du chemin la veille. Mon premier « Sort les vidanges chéri». D'un bond, je me retrouve hors du lit, nu comme un vers avec le regard endormi de ma copine qui me regarde sans trop comprendre ce que je fais, affolé et dans le plus simple appareil, au pied du lit.
Sprint vers une fenêtre. Vision d'horreur. Une bonne trentaine de mouettes rieuses se disputent mes poubelles. Popa de la Petite vie ne serait visiblement pas très fier de moi. J'enfile un bas de pantalon et un chandail et j'apostrophe ces foutues chapardeuses afin qu'elles libèrent mes pauvres sacs. Bref, après avoir sécurisé le tout, je suis retourné me recoucher en guettant le moindre son de volatile jusqu'à l'arrivée du camion de vidanges.... La semaine suivante, mes poubelles reposaient en sécurité dans un gros bac roulant pas donné, mais qui au moins me permet maintenant de dormir tranquille....
Peu importe, les matins en campagne, les oiseaux sont rois. Émergeant peu à peu de mon semi-repos, je les entends. Croac croac (j'imite assez mal les oiseaux en vrai, voyez ce que ça donne à l'écrit). En fait, plus je porte attention, plus je reconnais le cri agressant d'une bonne vieille mouette de McDo. Bon, je dis UNE mouette, mais maintenant que je suis tout à fait réveillé, j'ai l'impression d'avoir été parachuté au beau milieu d'un party rave de mouettes. Tout ce brouhaha vient visiblement du devant de ma maisonnette. J'ignore pourquoi, mais je pense immédiatement aux ordures que j'ai déposé sur le bord du chemin la veille. Mon premier « Sort les vidanges chéri». D'un bond, je me retrouve hors du lit, nu comme un vers avec le regard endormi de ma copine qui me regarde sans trop comprendre ce que je fais, affolé et dans le plus simple appareil, au pied du lit.
Sprint vers une fenêtre. Vision d'horreur. Une bonne trentaine de mouettes rieuses se disputent mes poubelles. Popa de la Petite vie ne serait visiblement pas très fier de moi. J'enfile un bas de pantalon et un chandail et j'apostrophe ces foutues chapardeuses afin qu'elles libèrent mes pauvres sacs. Bref, après avoir sécurisé le tout, je suis retourné me recoucher en guettant le moindre son de volatile jusqu'à l'arrivée du camion de vidanges.... La semaine suivante, mes poubelles reposaient en sécurité dans un gros bac roulant pas donné, mais qui au moins me permet maintenant de dormir tranquille....
maudit malade!
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