La fierté de tout banlieusard qui se respecte et qui a beaucoup de temps à perdre c'est d'avoir un gazon plus vert que celui du voisin. Certains sont prêts à outrepasser les règlements municipaux et pompent jusqu'à plus soif l'or bleu afin d'abreuver chaque filament de pelouse. Comme mon pouce non bio n'a d'autre utilité que de soutenir un bigmac, vous vous imaginez évidemment bien que les seules fois où mon gazon se paie la traite, c'est lors des journées de pluie.À défaut de m'occuper des mauvaises herbes qui parsèment mon terrain, nous avons décidé d'un commun accord moi et ma tendre à part entière de planter des arbres. Ceux qui suivent mes péripéties de banlieusard depuis le début ont été témoins de la naissance d'un lilas et d'un cerisier des sables pourpre. Dernièrement, un chêne rouge et un arbre inconnu sont venus tenir compagnie aux autres. Bon, c'est tellement petit un arbre naissant qu'on a peur qu'il se ramasse sous la tondeuse, mais c'est quand même intéressant à voir évoluer.
Ce que j'ignorais bien naïvement, c'est que les maudites beubittes (scusez Georges Brassard), raffolent de certains arbres. Mon cerisier est visité depuis quelques jours par un insecte beige et lourdaud qui se pend sous les feuilles et les sucent jusqu'à ce que la feuille soit pleine de trous miniatures. Même les fourmis se sont misent de la partie. Elles aident ces grosses innocentes à monter dans l'arbre quand je les pichenotte en bas.
J'ai fait des recherches... Pucerons? Hanneton? Alouette? Tout se ressemble. À part l'alouette, j'en conviens....
Bon, s'il y'a un ou une spécialiste des arbres ou des insectes... À L'AIDE... Mon cerisier vous implore avant d'avoir l'air d'un filet de pêche...
Je tenterai de prendre en photo ces bestioles...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire