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mardi 19 août 2014

Le réveil.

Alors qu’il entamait la dernière heure d’une journée déjà très longue et particulièrement occupée, il ne cessait de jeter un coup d’œil dans le coin de son écran dans l’espoir que la prochaine minute gagnerait son duel contre la précédente. Combat de minutes mimes interminable… Assurément assommant de regarder passer le temps dans la fenêtre de tonton Bill sans tic-tacs hollywoodien pour ajouter un soupçon de suspense dans une tranche de vie dénuée d’intérêt…

Mais je vous arrête tout de suite… quelques secondes ici et là à regarder passer le temps ne vous autorise pas à le taxer de paresseux… Nous sommes bel et bien ici en terrain occupé. La masse gélatineuse qui trône au-dessus de sa petite personne est sous le joug d’un ennemi qu’on appellera ici « le projet x »… Chaque petite parcelle de son intelligence d’un QI de 132 est prise en otage par l’Occupant (prenons ici pour acquis que Facebook a raison et que ce n’est pas parce que TOUT le monde a 130 et plus qu’il faut être sceptique… il sait bien s’entourer, c’est tout…)

Bref, malgré l’occupation permanente de ses neurones, matière grise, synapses et autres termes reliés au cerveau sur lesquels je ne m’étendrai pas puisqu’il est inutile de vous gaver de mes recherches googlesques, une petite décharge innocente lui a transmis ce qui pourrait être défini comme une illumination… Pourquoi ne pas répondre à l’appel de la tisane camomille-citron affectueusement surnommée « Rêves » qui lui fait des clins d’œil langoureux depuis le tiroir de son bureau depuis déjà une couple de mois. Affaibli par cette fin de journée, le flirt est consommé disons … rapidement. Quoi de mieux qu’une tisane camomille-citron pour accélérer le cours du temps… Les dernières minutes ont assassinées les dernières minutes dans une suite de combats filmés au ralenti, comme s’il s’était empiffré de pofcorn devant de mauvais films de Steven Seagall..

Il est sorti de ses pensées assit dans le métro. Swooof. Les portes se sont ouvertes pour laisser sortir ce Jedi en quête d’un peu d’air frais et il est sorti rapidement pour ne pas manquer la station.

– Tiens donc, se dit-il. La station Radisson s’est refait une beauté? Le temps que la question se faufile entre l’ennemi et les effluves de citron-camomille, les portes du wagon se refermèrent. Son regard s’arrêta sur le panonceau… : Station Langelier. Et ce n’est que le début de la semaine… Misères…

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