La mort du jardinier n'est rien qui lèse un arbre.
Mais si tu menaces l'arbre, alors meurt deux fois
le jardinier.
- Antoine de Saint-Exupéry

Dans nos efforts afin de vivre au maximum la vie de banlieusards professionnels, nous avons décidé d'embellir au meilleur de nos compétences notre cour arrière. Si elle était vide à notre arrivée, un cabanon y a depuis poussé. L'endroit par excellence où y camoufler pêle-mêle nos outils du parfait jardinier. Prochaine étape? Pourquoi ne pas donner un peu de compagnie au cerisier de l'épisode 10 qui pour ceux qui s'inquiéteraient, prend du mieux.
J'ai finalement jeté mon dévolu sur un lilas qui avait poussé on ne sait pourquoi tout seul dans la haie de cèdres chez ma mouman. Légèrement plus grand que moi, ce grand fouet quand même assez robuste trônait fièrement à côté d'un autre lilas 3 fois sa taille. Après l'avoir déraciné difficilement de sa tanière (c'est qu'il a vaillamment résisté ce bougre!), nous l'avons replanté immédiatement dans un grand pot qui faciliterait son transport vers sa nouvelle demeure.
Étrangement, j'ai pris à coeur ce transfert. Mon ami le lilas a commencé assez rapidement à dépérir. Je me suis senti soudainement investi d'une mission. Tel un médecin de Grey's Anatomy, je volais au volant de ma mouche noire (une echo hatchback, Bon!) vers l'endroit où aurait lieu la transplantation. Je me suis même surpris à l'encourager en chemin. Cela peut paraître débile, mais j'ai déjà lu à quelque part qu'il est bon de parler à ses plantes... Pas de jugements S.V.P....
Le coeur tient bon. Bon, le patient semble encore très faible, mais avec beaucoup de liquide nous espérons qu'il survivra. Je vous tiens au courant, puisque je n'ai pas du tout le goût de mourir deux fois...
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