Pages

samedi 18 août 2007

Les 3 p'tits cochons - "Vont te blower à terre"

Patrick Huard, l'humoriste comédien scénariste producteur ajoute un titre à sa longue signature en réalisant son tout premier film coscénarisé par Claude Lalonde et Pierre Lamothe. Expérience tout à fait réussie, n'en déplaise à certains détracteurs pour qui tout succès populaire irrite au plus haut point.

Trois frères veillent le corps comateux de leur mère, tout en discutant de leurs vies respectives. Martin (Claude Legault) raconte ses péripéties adultères avec une collègue de bureau (Mahée Paiement). Christian (Guillaume Lemay-Thivierge), le cadet de la famille, se délecte des aventures de son frérot tandis que Rémi, l'aîné (Paul Doucet) désespère devant les frasques de ses frangins. Si les trois petits cochons sont bien définis, le méchant loup sera définitivement l'appel de la chair qui viendra tour à tour ébranler les fondations familiales de chacun des protagonistes.

La structure narrative qui nous raconte le récit complet à partir de chacun des points de vue des trois frères pourrait dérouter les habitués des histoires linéaires. Malgré le fait que cela n'apporte rien de particulier au déroulement de l'histoire, cette façon de faire est bien exploitée. Les acteurs principaux excellent, notamment Guillaume Lemay-Thivierge qui joue à la perfection un jeune homme naïf et obsédé par le sexe. Petit bémol sur la participation de Mahée Paiement qui n'arrive malheureusement pas à la cheville d'une Lucie Laurier si c'est le genre de rôle qu'elle vise. On se relève les manches et on recommence coudon...

Huard de son côté se tire très bien d'affaire et nous livre de très belles prises de vues. Par exemple lorsqu'un Guillaume hilarant se trémousse de bonheur dans les flaques d'eau. Savoureux. On rit aux éclats des nombreuses "one-liner", on est choqué par le franc-parler de nos salopards de service et on sort du cinéma ravi d'avoir passé un bon moment.

Site officiel des 3 p'tits cochons

Visionné au cinéma Triomphe

Je donne 4 popcorn sur 5






Aucun commentaire:

Publier un commentaire