Un article de Clairandrée Cauchy du Journal Le Devoir nous apprend que le minus-austère de l'éducation étudie présentement une nouvelle grille de correction à l'égard de l'examen obligatoire de français dont la réussite donne accès au Diplôme d'études collégiales.Selon le responsable de l'étude, les faiblesses de l'étudiant sont moins importantes que ses forces. Donc, il est impensable de corriger cet examen selon le nombre de fautes commises. Certains des arguments sont intéressants, par exemple si un étudiant ignore une règle et qu'il répète la même faute partout dans son texte, il est déplorable de tout comptabiliser. Mais je m'imagine mal un employeur lire une lettre de présentation remplie de fautes et se dire «Mais il a quand même réussi à écrire curriculum vitae, je le prends! »
Toutefois, l'éducation au Québec prend une drôle de tangente. On avait éliminé des bulletins (il me semble que c'est revenu?) la moyenne du groupe de l'élève afin de ne pas le décourager vis-à-vis ses efforts. Maintenant, on veut faciliter un examen malgré le fait que plusieurs constats déplorent la qualité du français. À tout vouloir niveler par le bas, on risque de se ramasser avec toute une société DISTAINCTE... (C’est de l'ironie.. Je sais écrire quand même....)
Information de dernière minute : La ministre libérale de l'éducation, Michelle Courchesne a rejeté les conclusions de ce rapport. Fiou!
Cè de l'a mèrdde, moey jiveu aprandre mè règ de grand-mère in jur...
RépondreEffacerHé hé!
Lâche pas, tout fini par s'apprendre! ;)
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