Pages

mardi 5 juin 2007

Scratch and Sniff

Kara et ses p'tites histoires sans trop d'histoire m'a encore tagué! Je commence à y prendre goût, surtout quand on tombe sur une journée de flotte où l'inspiration dégouline dans les égouts au même rythme que tout ce qui déferle sur nos pauvres têtes.

Cette fois-ci, je dois dévoiler 7 choses que vous ignorez de moi. Pas très difficile puisque je ne crois pas avoir creusé trop trop dans mon intimité sur cet espace cybernétique. Allez, je me lance.


1 - J'ai une formation comme analyste-programmeur et je passe mes journées à répondre à toutes sortes de questions sur l'informatique. De l'ordinateur qui va moins vite à «Y'es où l'accent circonflexe sur mon clavier", j'en vois de toutes les couleurs dans une journée. Je parle rarement de mon boulot, puisqu’il est pour moi plus alimentaire que passionnel. J'étudie à temps partiel (le soir) afin de terminer un baccalauréat en arts par cumul. Je suis donc diplômé d'un certificat en scénarisation cinématographique, d'un certificat en création littéraire et d'un certificat en communications (en cours).

2 - Kara m'a inspiré cette découverte. Tout comme son paternel, j'ai participé au quizz télévisé Charivari. Vu mon âge peu avancé à l'époque (1990), j'étais de la version Charivari Jeunes. Voguant allègrement vers une victoire éclatante, j'ai malheureusement raté le mot de 300 points, philatélie (évidemment tout mélangé). Je peux vous dire que maintenant je connais la signification de ce mot et que jamais je ne collectionnerai de timbres. J'ai finalement terminé deuxième, et orgueilleux comme je le suis, cet échec m'a longtemps occupé l'esprit. J'ai conservé l'horrible macaron orange où était inscrit jadis mon nom. Je précise “Jadis”, puisqu’un gentil frérot y a foutu son gros doigt pour une raison que j'ignore encore et a également effacé ma prestation sur une vieille cassette VHS en y enregistrant quelque chose d'autre. J'ignore si TVA conserve encore les émissions...

3 - Comme beaucoup d'autres blogueurs, je caresse l'idée d'un jour voir mon nom sur la jaquette d'un bouquin. Chose qui n'arrivera possiblement jamais puisqu'un autre écrivain dont le nom ressemble un peu trop au mien à mon goût et fort probablement au goût d'un futur éditeur a gagné le Booker Prize en 2002 avec son Histoire de Pi. Quelques recherchistes étatsuniens ont d'ailleurs tenté d'avoir mes commentaires (ou plutôt les siens) à l'époque après avoir consulté l'annuaire téléphonique. Mon véritable nom est écrit sur ma page en haut à droite pour ceux qui l'ignorent encore. Enchanté!

4 - Comme je l'ai déjà précédemment mentionné, je conduis une Echo hatchback noire. Cette merveilleuse boîte à savon a connu que 2 moutures. J'ai été le propriétaire de chacune d'elle. Toutes les 2 noires. Où est la première? Probablement dans le fond d'une cour à “scrap” en plusieurs morceaux. Un soir d'automne pluvieux, j'ai dérapé et me suis ramassé dans le fond d'un fossé la tête en bas. Je n'ai eu que quelques égratignures, mais j'y pense encore souvent. J'avais d'ailleurs écrit quelque chose à l'époque pour m'en libérer.

5 - J'ai joué 3 ans dans une ligue organisée de hockey quand j'étais jeune. J'adorais le hockey, mais puisque quand j'étais petit je n'étais pas grand, je n'avais malheureusement pas le talent que j'aurais aimé avoir. Pour compenser le coup de patin que je ne possédais pas, j'avais toutefois le coeur gros comme le Forum (le centre Bell n’existait pas bon...). Donc, sur cette période j'ai gagné 2 médailles d'or Esso pour le Meilleur esprit sportif. On m'a peut-être donné ces médailles pour excuser le fait qu'on me faisait jouer sur le banc et que j'encaissais sans broncher... sais pas...mais je les ai encore.

6 - Je me suis déjà ramassé tout nu dans un garde-robe parce que la soeurette d'une ex ne devait pas revenir à la maison avant très tard et moi je ne devais tout simplement pas être là, encore moins en costume d'Adam. J'avais comme qui dirait très hâte qu'elle trouve enfin ce qu'elle cherchait et qu'elle déguerpisse.

7 - J'ai deux passions qui pourraient sembler quétaines pour plusieurs. Je joue dans une ligue de bowling et j'ai même gagné la première année un trophée représentant le derrière d'un cheval pour célébrer ma dernière position au classement. Mon orgueil aidant, j'ai quitté depuis la queue du classement. Moyenne de 176, plus haut simple de 263 et meilleur triple de 684 pour ceux qui connaissent ça. J'ai même une carte de type hockey à mon effigie. Tant qu'à être quétaine... L'autre passion, j'ai chanté un bon bout de temps dans des karaokés avec des amies. Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de charmants commentaires sur mes prestations. Tout pour flatter un maudit orgueil.

Voilà. Ceux qui possèdent un blogue et qui n'ont pas été tagués. Vous n'avez qu'à mentionner qui vous a tagué (façon sympathique de ploguer mon blogue) et vous dévoiler sous 7 points comme je viens de le faire! Allez Gatz et Stéphanie, je vous tague officiellement.



4 commentaires:

  1. Bonne chance pour ton projet d'édition! Moi je me suis tanné et je publie mon roman comme un blogue à toutes les semaines. Si ça te tentes de lire ça, c'est gratuit!

    RépondreEffacer
  2. Je vais tenter de participer à un concours prochainement, histoire de voir ce que vaux ce que j'écris! ;) D'ici là je vais aller lire ton bouquin électronique avec grand plaisir! :)

    RépondreEffacer
  3. Le concept de valeur est assez flou... Si je me fiais à la valeur des concours pour savoir ce que je vaux, je n'écrirais plus depuis longtemps. Car j'ai perdu beaucoup de plumes à me voir refuser mon roman à répétition dans les maisons d'éditions, ce qui égale pas mal à des concours, quand même. Même qu'à mon avis ça serait bien l'ultime concours! J'y pense, j'en ai gagné des concours plus jeune (je peux t'avouer que ça ne pèse pas très lourd...).

    Je te souhaite quand même bonne chance pour ta soumission, vraiment!

    RépondreEffacer
  4. C'est la naïveté du débutant qui n'a jamais soumis ses écrits autrement qu'à ses proches qui selon moi ne sont pas les meilleurs juges. Ce n'est seulement qu'un coup de pied au derrière. Si mes écrits restent dans le tiroir, il ne se passera jamais rien. Mais je suis d'accord avec toi. La valeur d'un récit réside dans les yeux de celui qui lit le roman...

    RépondreEffacer